Jupiter, 5e Planète de notre Système Solaire















Jupiter est la plus imposante planète de notre système solaire : 318 fois la Terre ! (Dans sa Grande Tache Rouge seulement on en mettrait trois !) Elle fait partie du groupe des Géantes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune). D'où probablement le nom qui lui a été attribué du chef des dieux romains, fils de Saturne. Ses satellites sont d'ailleurs tous nommés après des maîtresses du dieu, voire des amants (Ganymède). Les quatres plus gros ont été découverts par Galilée au XVIIÁ siècle et sont communément désignés aujourd'hui comme "lunes galiléennes". Ce système jovien, avec ses lunes orbitant autour de la planète, fut un élément-clef de la théorie héliocentriste de Copernic. (N'oubliez pas qu'à l'époque la Terre était encore considérée comme centre de l'univers, à la place du Soleil.) Hélas pour Galilée, ce genre de théorie pour le moins révolutionnaire n'était pas vraiment du go*t de l'Inquisition...



Jupiter est une planète gazeuse. Son atmosphère se compose d'hydrogène à 90 % et d'hélium à 10 % (comme Saturne... et dans les mêmes proportions que le Soleil). Cette composition se rapproche de celle que nous pensons correspondre à la Nébuleuse Solaire primordiale, qui fut à la source de notre système solaire. Le noyau jovien est rocheux, 10 à 15 fois plus lourd que la Terre, et recouvert d'une très épaisse nappe d'hydrogène métallique liquide. Le centre de Jupiter avoisinerait les 20 000 ÁC ! C'est la cause du vaste et puissant champ magnétique entourant Jupiter, puisque l'hydrogène à l'état liquide est un excellent conducteur électrique.



La magnétosphère de la planète excède en effet 650 millions de kilomètres (au-delà de Saturne !) et est extrêmement radioactive, ce qui en interdit tout espoir d'approche par des êtres humains. Du reste, la cro*te d'ammoniac, d'ammonium et de glace qui recouvre la surface de Jupiter n'est pas très accueillante en soi pour notre espèce... Elle est en outre balayée, comme pour toutes les autres planètes gazeuses, de vents violents (600 km/h) qui soufflent par bandes adjacentes dans des sens opposés. Ces multiples turbulences sont davantage dues à la chaleur interne de Jupiter qu'à celle du Soleil.



La Grande Tache Rouge, G.R.S. (Great Red Spot) pour les intimes, est cette espèce de... heu... tache... très grande... et heu... de couleur rouge... visible à la surface de Jupiter. ^_^; Nous l'observons depuis trois siècles, mais nous savons aujourd'hui que les nuages joviens rouges sont les plus élevés (par opposition aux bleus) et en déduisons donc que cette zone visible est un énorme tourbillon très élevé qui a au moins 300 ans d'äge !



Jupiter est un peu un "soleil raté"... De composition chimique équivalente, seule sa taille l'empêche d'atteindre la fusion nucléaire qui est la source de la chaleur dégagée par le Soleil. Trop petite, son noyau ne génère pas assez de chaleur pour produire une énergie nucléaire (une explosion moyenne à la surface du Soleil équivaut à celle de 50 000 bombes atomiques). D'où vient donc la chaleur interne de Jupiter ? Tout simplement de sa compression gravitationnelle : La gravité jovienne est 100 fois supérieure à celle de la Terre.



Jupiter possède des anneaux. Hé oui, Saturne n'est pas la seule fan de hoolahop ! Les anneaux de Jupiter sont toutefois tellement sombres qu'il était impossible de les repérer avant que la sonde Voyager 1 ne nous les fasse découvrir. La planète en attire constamment des particules, mais les scientifiques avancent que certains des plus petits satellites joviens pourraient "s'émietter" pour les alimenter régulièrement, puisque la trajectoire de leur orbite correspond à ses anneaux.































Douze des seize lunes de Jupiter n'excèdent pas les 200 km de diamètres et tiennent plus d'astéro¥des que de réels satellite. Les quatre plus importants par contre, les Galiléens, font entre 3800 et 5200 km de diamètre. Il s'appellent (en s'éloignant au fur et à mesure de Jupiter) Io, Europe, Ganymède et Callisto. Ces Galiléens entraînent des marées sur Jupiter, tout en en repoussant légèrement mais continuellement les satellites mineurs.



Les Galil*ens sont effectivement pr*c*d*s d'un groupe de satellites mineurs internes : M*tis (ö 128 000 km de Jupiter), Adrast*e, Amalth*e et Th*b*. Ils sont suivis de satellites mineurs externes : L*da, Himalia, Lysith*a, Elara, Ananke, Carme, Pasiphae et Sinope (ö 23,7 millions de kilom*tres).







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